Les bains douches sont un lieu historique de Thouars. Ce bâtiment avait pour vocation de répondre à une problématique de santé publique par une politique hygiéniste à une époque où l’eau courante n’était pas présente dans tous les foyers.
Des visites guidée sont organisées par le service patrimoine de la ville de Thouars durant l’été.
La visite se nomme « De l’art aux bains » et invite à découvrir l’entrée, l’étage des bains-douches ainsi que l’exposition de photographies « Les coiffes lumineuses », avec un parcours menant ensuite à la Chapelle Jeanne d’Arc.
Retrouvez les bains douches les jeudis 20 et 27 juillet à 10h et les jeudis 10 et 24 aout à 10h.
Durée:1h30
Tarif: Plein 5€/ Réduit 3€ / Gratuit -12 ans
Réservation conseillée au 06.12.76.87.64
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, l’hygiène est une des priorités pour de nombreuses communes. A Thouars, des aménagements permettent d’améliorer l’hygiène publique ou privée. L’eau courante, la reconstruction des halles, la création d’un jardin public, tous ces aménagements permettent aux Thouarsais d’améliorer leurs conditions de vie.
Un bâtiment correspond vraiment à cette époque, l’établissement municipal de bains et douches. Les archives municipales de Thouars conservent de nombreuses archives sur la construction de cet équipement, souvent agrémentées de réactions des Thouarsais.

A Thouars, la construction de bains douches est déjà évoquée avant la Première Guerre Mondiale. En 1923, les élus valident le projet. Cet équipement est nécessaire vu l’accroissement rapide de la population ouvrière. Le bâtiment doit être construit face au jardin public, rue Balzac, à l’emplacement d’une ancienne tour des fortifications.
L’architecte est choisi, il s’agit de M. LABLAUDE de Paris, architecte de l’Oeuvre Française d’Hygiène. Son projet comprend, en 1923 : 17 cabines de douches, 4 bains, 1 lavoir de 20 places et un logement de concierge comprenant cuisine, salle à manger, 2 chambres et des servitudes.

Des subventions sont obtenues auprès du Ministère de l’Intérieur en 1924. Cela n’est pas suffisant, il manque beaucoup d’argent, le projet n’avance pas…
Ce projet ne fait pas l’unanimité des Thouarsais. Un groupe d’employés des chemins de fer de l’Etat proteste dans un courrier du 17 avril 1927 : l’opération n’est pour eux pas rentable ; l’établissement est mal placé : les habitants de la basse ville et ceux du quartier de la gare n’y viendront pas laver leur linge ; enfin cela coûtera trop cher, les impôts augmenteront…
Les plans de Louis Lablaude sont ainsi modifiés en 1927, afin de réduire les cabines de bains du côté femme, de supprimer une douche côté homme et d’ajouter deux bains sulfureux au fond de la salle, un côté homme et un côté femme. La partie lavoir ne sera pas équipée. Finalement les travaux débuteront et les travaux s’achèveront en juillet 1929.
Dès 1928, un règlement fixe le fonctionnement de l’établissement, géré entièrement par la Ville. Il est donc ouvert les jeudi et samedi de 9h à 12h et de 14h30 à 19h ; le dimanche de 9h à 12h.
Le public est alors au rendez-vous!

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, l’établissement est presque exclusivement réservé aux troupes d’Occupation.
La fréquentation redémarre après la guerre mais l’établissement reste de moins en moins fréquenté. En 1974, sur décision du Conseil Municipal les bains douches ne sont plus ouverts le dimanche mais seulement le samedi. Depuis les années 1960, 1970, les maisons de Thouars se sont équipées en salles d’eau. Finalement, la Ville vote la fermeture définitive de l’établissement le 4 octobre 1993.
Le bâtiment conserve sa vocation sociale en accueillant les » Restos du cœur « .
La salle du 1er étage est toujours intacte, ouverte aujourd’hui à la visite guidée et parfois à des expositions lors des » Journées Européennes du Patrimoine « .
Cet établissement est un des derniers conservés en l’état dans l’Ouest de la France.




aquarelles du projet de Louis Lablaude en 1923, conservées aux archives municipales de Thouars.
Retrouvez l’interview de Clémence Collat qui nous parle de son métier de sage-femme échographiste.
Le saviez vous ?
Dans les années 1930, on pouvait savoir si on était enceinte grâce au rabbit test. Un test très fiable mais surtout très cruel, qui heureusement n’a plus cours, mais qui vit toujours à travers une expression : « The rabbit died ! »
Il a été conceptualisé par un homme, Maurice Friedman, un chercheur en physiologie à l’ University of Pennsylvania Medical School dans les années 1930.
L’idée, pour vérifier si l’on était enceinte, consistait à injecter l’urine d’une patiente dans une jeune lapine qui n’avait pas encore eu de portée. Sous l’effet de la hCG, l’hormone que l’on produit naturellement quand une grossesse est en route, une modification des ovaires de l’animal pouvait être observée.

Cette expérience a donné naissance à une expression : « The rabbit died », pour signifier que l’on est enceinte, de la même façon que l’on dit de ce côté de l’Atlantique que l’on a « un polichinelle dans le tiroir » ou bien « une brioche dans le four ».
Évidemment le lapin ne mourrait pas du fait de l’injection. Pour vérifier, si les ovaires du rongeur avaient effectivement gonflé sous l’effet de l’injection, il fallait procéder à sa dissection. Et donc l’ouvrir en deux, ce qui allait de façon irrémédiable entraîner sa mort.

Sport Santé: Un premier forum au complexe sportif
Le Thouarsais, locomotive en matière de développement du «Sport santé» à l’échelle du département et de la région Nouvelle-Aquitaine, organise une rencontre au complexe sportif le 8 septembre à 13h30.
Au programme : tables rondes, démonstrations, rencontres.
La Maison Sport santé fédère des acteurs qui œuvrent au développement du Sport Santé sur le territoire. Elle est portée par la Communauté de Communes du Thouarsais, en partenariat avec la CPTS (Communauté Professionnelle Territoriale de Santé) du Pays Thouarsais et de l’Airvaudais-Val du Thouet, les associations sportives du territoire, le CIAS (Centre Intercommunal d’Action Sociale), le CDOS 79 (Comité Départemental Olympique et Sportif) et le dispositif PEPS.
Retrouvez l’article dans le dernier journal de la communauté de commune du Thouarsais Val de Thouet « Territoire ».

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Télécharger le Magazine Territoire n°20 JUIN 2023





Interview de Sabine Desobeaux assistante médicale du Dr Bache Gabrielsen à la MSP de Airvault/Saint Loup
Retrouvez l’interview de Sabine Desobeaux assistante médicale à la MSP d’Airvault/ Saint Loup, qui nous présente son parcours, son nouveau métier d’assistante médicale, sa formation, ce qui lui plait dans cette nouvelle fonction.
Le territoire de la CPTS du Thouarsais Val-de-Thouet, bénéficie actuellement de 5 assistante médicales dans les différents cabinets et maisons de santé du territoire.

La CPTS du Thouarsais Val de Thouet a organisée un colloque pluriprofessionnel Sport Santé à destination des professionnels de santé et des acteurs locaux du champ Sport Santé du territoire.
Plus de 70 professionnels ont répondu présent, signe de l’intérêt conjoint des associations sportives et des professionnels de santé de développer le Sport Santé sur le territoire.

Deux tables rondes ont été proposées : La première consacrée au SPORT SANTE ET CANCER où plusieurs intervenants ont pu échanger:
• DR TRUCHETchirurgien gynécologue à l’hôpital de Saumur à l’initiative des « Dragons Ladies » crée en 2015, une activité où des femmes qui combattent ou ont combattu un cancer du sein pagaient ensemble sur un Dragon Boat pour le plaisir.
• DR PEIGNON médecin généraliste à Parthenay, et Mr PROUST éducateur fédéral de rugby santé à Parthenay, qui ont depuis 2019 créé une section rugby santé dans le but de remettre en mouvement ceux qui souffrent ou ont souffert d’un cancer.
• Et Mme BOYER PRIMAULT IDEC Infirmière coordinatrice du parcours cancérologie sur le territoire de la CPTS du Thouarsais Val De Thouet.
Convaincus des bienfaits du SPORT SANTE pour les patients atteints du cancer ou en rémission, cette première table ronde a été l’occasion d’échanger différents points de vus sur cette thématique

La seconde table ronde était consacrée aux acteurs locaux du sport santé sur notre territoire :
concrètement comment orienter ? vers qui ? Vers qui ?
avec l’illustration d’expérimentations locales.

La maison sport santé de la communauté de commune du Thouarsais a été labellisée en septembre 2021. Guichet unique pour le sport santé, C’est un lieu privilégié pour orienter patients et public vers des activités physiques adaptées sur le territoire de la Communauté de Commune du Thouarsais.
Contact :
Stéphanie HAIE au 05.49.96.64.89,

Le dispositif PEPS (Prescription d’Exercice Physique Pour la SANTE) se développe sur le département des Deux-Sèvres : le dispositif PEPS apporte des réponses aux questions Quel type d’activité prescrire ? vers quelle structure orienter son patient ? etc.. ; et offre aux médecins et à leurs patients un cadre partagé, validé et sécurisé afin de favoriser une activité physique adaptée. Antoine BARBOZA coordinateur a expliqué aux professionnels de santé la « prescription APA » sur ordonnance. Les missions du coordinateur sont :
• Conseiller et orienter les bénéficiaires de prescription d’activité physique
• Donner une suite à toute prescription d’activité physique
• Favoriser la mise en œuvre du projet d’activité physique
• Assurer un retour d’information au médecin prescripteur
Le coordinateur PEPS a été un appui essentiel avec la CPTS et le CHNDS dans la construction de la Maison sport santé du Thouarsais labellisée en septembre 2021.

Plusieurs exemples sur le territoire
Au pôle santé du Thouet, le sport santé est développé depuis 2019. A l’initiative de l’équipe médical avec l’appui de la coordinatrice de la MSP, Me GUICHARD et Bastien BICHON le coordinateur PEPS, la MSP a développé des sessions Activité physique adaptée pour les patients éloignés du sport à destination de leur patientèle. Un véritable bénéfice sur le plan physique et moral a été constaté par l’ensemble des professionnels de santé et les patients également : la convivialité, la mise en confiance sont les clés de la réussite. Rompre l’isolement est aussi un des impacts de ces ateliers comme l’explique Me Guichard, coordinatrice MSP « la victoire est lorsqu’on apprend qu’un des patients du groupe accompagne un autre a un RDV médical, un lien s’est créé…. »

Le partenariat de la CPTS avec le club de rugby de Thouars a permis au rugby santé d’être la première activité adaptée référencée au sein du dispositif régional PEPS en thouarsais. Cette réussite est due au travail réalisé en amont qui permet de proposer cette activité aux patients porteurs de pathologies cardiovasculaires en toute sécurité. Débuté en juin dernier cette activité rassemble aujourd’hui près de 35 membres. Des capteurs connectés de fréquence cardiaque ont été financé par la CPTS afin de moduler en directe l’intensité pendant les séances.

Un exemple aussi coté hospitalier avec DR BUENOS, chirurgien bariatrique au CHNDS qui prend en charge les patients atteints d’obésité était présent à la table ronde. Premier prescripteur de sport santé sur le Thouarsais, le Docteur Buenos présentait les bienfaits et la nécessité de proposer de l’activité physique adaptée aux patients, quelle que soit leur pathologie.

Les associations sportives étaient également représentées. Elles ont pu constater l’envie de tous les acteurs locaux de développer le sport santé sur le territoire. La soirée a été riche en échanges, de nouveaux projets sont nés, la dynamique est lancée. La CPTS tient à tous vous remercier pour votre mobilisation à cette soirée.

La presse en parle!



Le 24 mai dernier, les professionnels de santé des maisons de santé de Mauzé-Thouarsais et Argenton l’Eglise sont venu à la rencontre du service d’addictologie de Thouars. Le service d’addictologie à été présenté, et les professionnels ont pu échanger et ainsi renforcer le lien ville-hôpital avec le CHNDS.
Les protocoles et plaquettes explicatives ont ainsi pu être proposé à la communauté médicale.
Elles sont désormais disponibles dans la partie « Ressources ».

Entreprise Fautrat
Créée en 1905, en activité jusqu’en 1994, et dont les bâtiments ont été anéantis par un incendie spectaculaire en 2009.
Spécialisée dans la production et la commercialisation des graines potagères, fourragères et de fleurs. L’établissement vendait sur toute la France et, à une période, exportait loin dans le monde : Madagascar, Cuba, Mexique, Argentine, Canada…
Située à proximité de la gare, l’entreprise possédait un pont-levis qui permettait de livrer directement dans les wagons, par-dessus la rue Danton. Jusqu’à la guerre, le bâtiment était surmonté d’un toit terrasse. Pendant l’Occupation, un soldat allemand était posté à chaque angle.
Après l'incendie la reconstruction
A partir de 2006, les élus de Pays Thouarsais ont entrepris, avec le conseil de l’ordre des médecins, une réflexion sur l’évolution de la démographie médicale dans notre territoire.
Le diagnostic territorial rendu en 2008 par le syndicat du Pays Thouarsais pointait les faiblesses structurelles de l’offre de soins de premier recours sur le territoire et s’inquiétait du risque de désertification médicale à l’horizon 2022.
Face à ce diagnostic, les professionnels de Santé du territoire créèrent L’AMAT (Association pour le Maintien de l’offre de soins et l’Amélioration des conditions d’exercice des soignants de premier recours dans le Thouarsais) afin de d’élaborer un projet de santé et de répondre aux défis qui leur étaient exposés.
Le pôle santé Danton en sera le vaisseau amiral, sa construction débutera en 2014 pour une livraison à l’été 2015.
Les missions du pôle, identifiées dans le projet de santé en 2015 lors de l’inauguration étaient :
-Garantir un accès de proximité aux soins primaires à l’ensemble de la population sur le territoire.
-Assurer la permanence et la continuité des soins.
-Organiser et faciliter la coordination des soins entre acteurs du soin primaire des 6 sites du pôle, entre acteurs du soin primaire et acteurs sociaux et des services d’aide à la personne du territoire, centrés sur le patient et les aidants.
-Favoriser la coordination entre le soin primaire et l’hôpital.
-S’impliquer dans la prise en charge de la précarité avec les acteurs de terrain.
-Organiser la prévention et l’éducation thérapeutique.
-Lutter contre la désertification par la formation d’étudiants et la promotion du pôle.

Depuis 2015 de nombreux professionnels de santé ont rejoins la structure. 3 anciens internes se sont installés au pôle santé et 5 autres dans les maisons de santé rattachées, actuellement le pôle santé accueil 7 internes en médecine générale, des étudiants en kinésithérapie et des élèves infirmières .
Acteur majeur de la santé sur notre territoire et avant-gardiste dans sa conception et son fonctionnement, le pôle santé est régulièrement consulté par les hautes instances de la santé et autres ministères, notamment pendant la période COVID et l’organisation de la vaccination.

Le 30 mai dernier a donc été organisé la soirée d’accueil des nouveaux internes du territoire. En effet les internes changent de stage tous les 6 mois en novembre et mai. Désormais 12 médecins se sont formés sur le territoire pour être maître de stage universitaire, avec sur ce semestre un accueil de 14 étudiants en médecine de 7, 8 et 9e année. De plus, 3 médecins se sont formés en plus à la direction de thèse et un groupe de médecins enseignants s’est constitué pour enseigner la médecine générale aux internes lors de séminaires hebdomadaires sur le territoire de la CPTS sur les trois prochaines années.

Cette soirée a été proposée en collaboration avec la communauté de commune du Thouarsais, où M.Paineau a pu louer la qualité de vie en Thouarsais, son attrait culturel, économique, son tissu associatif dense, mais également la qualité d’exercice avec les différents pôles et maisons de santé construits, agrandis et rénovés qui permettent un exercice coordonné moderne de la médecine entre tous les acteurs locaux de la santé.

Inspiré par le premier épisode de la web série « les pieds de vignes » la réception a été délocalisée au domaine du Clos des Treilles de Pompois chez le viticulteur Nicolas Reau. Une visite du domaine et une dégustation des vins ont ainsi été proposées aux étudiants en médecine et maîtres de stages. L’occasion de faire découvrir un accord terroir/ territoire peu connu chez ces internes venu des quatre coins de l’hexagone.
Chaque étudiant s’est vu remettre un coffret de produits locaux offert par l’office de tourisme du thouarsais.
























